Dans le cadre de la 3ème édition de l’appel à projets Partage ton Grand Paris, la Société du Grand Paris et la Métropole du Grand Paris[i] retiennent huit participants sur 99 candidats pour animer les sites du futur métro, et « favoriser l’appropriation de ces nouveaux lieux par les habitants et acteurs locaux ».

Le ministre chargé de la Ville et du Logement, Olivier Klein, a partagé le jeudi 27 avril les 25 premiers sites qui bénéficieront d’un accompagnement renforcé de l’Anru dans le cadre de la démarche « Quartiers Résilients ». Parmi ceux-ci figurent La Bourgogne à Tourcoing, les Francs Moisins à Saint-Denis, Neuhof-Meinau à Strasbourg, Bois du Château à Lorient ou encore Pissevin-Valdegour à Nîmes. Les 25 sites restants doivent être annoncés avant l’été 2023.

Les territoires retenus sont des quartiers d’intérêt national, des projets contractualisés et en cours de mise en œuvre, ou des projets dont il est possible d’améliorer la programmation sans remettre en cause le calendrier d’exécution. Ces premiers sont sélectionnés à partir d’une « analyse de vulnérabilité » : 14 indicateurs quantitatifs (taux de pauvreté, nombre de logements exposés au bruit, pourcentage de logements énergivores, etc.) et autres données (îlots de chaleur urbains, points noirs environnementaux, artificialisation des sols, etc.) ont étayé le dossier des lauréats.

L’Anru promet d’apporter son soutien à ces 50 sites via « des missions d’ingénierie visant l’établissement d’un diagnostic affiné de vulnérabilité du quartier visé et la formulation de préconisations opérationnelles », et des « dépenses de personnel et d’investissements ». Le NPNRU mobilise 100 millions d’euros issus de son fonds de dotation de 12 milliards d’euros, auxquels viennent s’ajouter 150 millions d’euros de financements des partenaires.

Le second volet de « Quartiers Résilients » concerne plus largement les 453 quartiers ciblés par le NPNRU. Les acteurs impliqués dans leur rénovation sont invités à partager leur expertise à l’occasion de rencontres organisées sur les sites ou de webinaires thématiques. La résilience doit être le fil conducteur des opérations de renouvellement urbain selon l’Anru, qui systématise le recours à « une grille d’analyse et une méthodologie de conduite des revues de projets » lors des travaux. (TLF)